Chère Caroline,
« Se perdre » m’a fait comprendre une chose: il est possible de se perdre dans sa vile natale, les yeux bandés. Or l’imagination a le pouvoir de vous faire croire le contraire: malgré le bandeau sur les yeux, j’étais persuadée de reconnaître les lieux; je me suis fait un film des rues que j’arpentais pendant que tu me guidais. J’ai déroulé ma cartographie personnelle, liée aux souvenirs imprimés quelque part dans mon corps, mon cerveau, mes oreilles. Cette expérience touche tous les sens, surtout l’ouïe.
Très vite, le vertige m’a prise, quand tu m’as fait traverser des trottoirs, puis les images ont défilé dans ma tête et j’ai eu la sensation que je parcourais une ville imaginaire un peu comme quand j’écris une de mes nouvelles qui se passe dans une ville. Une ville, ça s’invente. Les yeux fermés.
Valérie commented,
8 juin 2009 @ 17:05
Chère Caroline,
« Se perdre » m’a fait comprendre une chose: il est possible de se perdre dans sa vile natale, les yeux bandés. Or l’imagination a le pouvoir de vous faire croire le contraire: malgré le bandeau sur les yeux, j’étais persuadée de reconnaître les lieux; je me suis fait un film des rues que j’arpentais pendant que tu me guidais. J’ai déroulé ma cartographie personnelle, liée aux souvenirs imprimés quelque part dans mon corps, mon cerveau, mes oreilles. Cette expérience touche tous les sens, surtout l’ouïe.
Très vite, le vertige m’a prise, quand tu m’as fait traverser des trottoirs, puis les images ont défilé dans ma tête et j’ai eu la sensation que je parcourais une ville imaginaire un peu comme quand j’écris une de mes nouvelles qui se passe dans une ville. Une ville, ça s’invente. Les yeux fermés.
Merci pour l’expérience,
Valérie